Le conseil local de la jeunesse du groupement de Buzi en territoire de Kalehe (Sud-Kivu) exprime ses très vives inquiétudes face aux plusieurs irrégularités observées dans la réalisation d’un projet d’Action Chrétienne pour l’Aide et le Développement ACAD. Dans une correspondance adressée ce vendredi 26 avril 2024, au chef du bureau de l’UNICEF Sud-Kivu, le CLJ / Buzi affirme que l’organisation ACAD est allé à l’encontre de son module de formation surtout à sa page 9 et 10.
Cette structure juvénile fait aussi savoir que l’organisation ACAD n’a pas respecté le principe « ne pas nuire » en création d’un clic d’amis qui crée la frustration d’un côté et la jouissance de l’autre côté.
« ACAD a formé 50 FAT mais lui-même les a subdivisé en classe comme si on était pendant la période féodal. Parmi ces FAT, il y a les nobles, la classe moyenne mais aussi les vasseaux. Les nobles sont ceux qui bénéficient du projet d’ACAD dans tous les moyens, ils n’ont jamais raté quoi que ce soit comme avantage. Nous remarquons que cette organisation a énervé son module de formation à la page 9 et 10 et elle n’a pas respecté le principe NE PAS NUIRE en créant un clic d’amis au sein des FAT qui crée la frustration d’un côté et la jouissance de l’autre côté au dos des ENA. Les vaisseaux n’ont jamais reçu les kits et quoi ce soit alors que toutes ces FAT font le même travail. C’est pourquoi nous disons au partenaire de venir vérifier ce que fait réellement ACAD au niveau de Minova parce que comme il a formé les 50 FAT, toutes ces FAT devraient être considérées au même pied d’égalité. Nous fistigeons aussi la qualité des matelas qu’elle a donné aux FAT qu’elle-même ne peut pas acheter à ses propres enfants », s’indigne Elias Shamba responsable du conseil local de la jeunesse de Buzi.
Shambamba demande à ACAD de présenter toutes les explications quant à son projet quand bien- même, leur structure se réserve le droit de saisir la justice si rien n’est fait.
Soucieux de recueillir la version de l’organisation ACAD que nous avons tenté par tous les canaux, nos efforts sont restés vains et sans suite.
Jackson Maliyabwana