Depuis toutes les vagues qui se sont succédé, de déplacement de populations du Nord-Kivu vers le Sud-Kivu précisément à Minova dans le territoire de Kalehe (Sud-Kivu), il s’observe une grande masse d’enfants qui passent leurs journées entrain de mendier et circuler ici et là dans la cité de Minova pour chercher comment survivre.
C’est dans ce contexte que l’Association sans but lucratif dénommée Action de Développement Intégral au Congo « ADIC-asbl » plaide pour une prise en charge efficace et durable de ces plus des ces enfants. Estimés à plus de 500, ces enfants sont exposés à de multiple conséquences liées à cette pratique de mendicité dans la cette cité du groupement de Buzi, en chefferie de Buhavu.
Se référant à quelques principes humanitaires, dont l’humanisme et les objectifs de l’humanité ceux de sauver des vies et alléger les souffrances de personnes en situation difficile dans les communautés, par le biais de son président Mr Héritier Kisoho, l’organisation ADIC a énuméré en justifiant cette note de plaidoyer aux points suivant :
– La mendicité : ces enfants cherchent à se procurer la nourriture dans la rue en passant porte à porte (boutiques, buvettes, salons de coiffure, maisons d’habitation…) pour demander une aide, et la plus part sont des enfants de la rue, enfants non accompagnés et enfants séparés de leurs familles.
– Ramassage de résidus pour manger : pendant les journées ces enfants sont aussi regroupés aux poubelles de restaurant pour ramasser les nourritures jetées (déchets) et commencent à consommer ça, c’est qui les exposerai à des nombreuses maladies d’origine hydriques et autres conséquences liée à leur santé.
– Transporter des fardeaux lourds : Ces enfant sont aussi exposés à transporter des charges lourdes pour être en fin payé moins, pour chercher à manger pour certains qui sont enfants chefs de ménages et pour certains contribuer à la ration alimentaire dans leur petites maisonnettes.
– Victimes d’être torturés et ou kidnapper : Ces enfants sont aussi exposé à être torturé pour la seule raison d’être confondus aux voleurs et peuvent être kidnappé par des personnes de mauvaise volonté, qui peuvent les tromper d’aller avec pour transporter soit des fardeaux dans des destinations inconnues.
– Certains passent les nuits à la belle étoile : Parmi eux, il y a ceux qui passent la nuit dans la rue, maisons abandonnées, caniveaux et autres lieux dangereux, ce qui les expose toujours à toute forme d’intempéries.
Quelques pistes de solution
Face à cette situation inquiétante que traversent ces personnes de moins de 18 ans filles et garçons dans la cité de Minova, agglomération très hospitalière des populations réfugiées du Nord-Kivu, ADIC-ASBL œuvrant dans la protection aussi, propose de piste de solution suivantes :
– Une identification correcte et crédible de ces enfants mendiants parcourent toute les risques possibles de protection,
– Chercher les moyens, financier, matériels pour encadrer ces enfant en tenant compte de leurs âges, étant physiques (handicapes physique et mental…) filles et garçons,
– Instaurer un système durable d’encadrement de ces enfant en général ou ils peuvent être mis dans de bonnes conditions sociales, jeux, loisirs, études de récupération pour certains et référer certains dans des familles respectives si possible avec la DIVAS, RECOPE et autres structures de protection bien reconnues.
La rédaction