Sud-kivu: Matata Ponyo à Bukavu pour rédynamiser le LGD

L’autorité morale du parti politique , Leadership et Gouvernance pour le Développement « LGD », est arrivée à  Bukavu dans la matinée de ce 1 juin 2023 via le port Ihusi.

Devant la presse dans sa diversité , Matata Ponyo  a exprimé son vœu de voir le changement de la classe politique actuelle qui selon lui a démontré ses limites dans la gestion du pays.

Il estime que les élections qui pointent pour décembre 2023 reste le moyen le plus démocratique et républicain de corriger tous ceux qui se sont caractérisés par le népotisme , le tribalisme et les abus du pouvoir.

Matata Ponyo ne cache pas sa désolation de voir que le régime en place a usé des moyens froduluex pour s’accaparer la centrale électorale en y mettant des animateurs qui sont contestés par plusieurs parties prenantes au processus électoral.
Toujours dans son allocution , l’ancien premier ministre Congolais circonscrit sa mission dans la rédynamisation de sa formation politique , un parti politique de l’opposition qui prône la bonne gouvernance et le développement de la République Démocratique du Congo.
Ainsi durant son séjour Matata Mponyo compte prendre contact avec plusieurs acteurs politiques et sociaux pour des consultations.

« Je suis un garçon de Bukavu, un garçon BK parce que j’ai étudié ici, j’ai vécu et communié ici avec la population. Comme vous le savez, j’ai créé un parti politique, le LGD, c’est l’occasion de faire connaître ce parti à l’ensemble de la population congolaise qui veut le changement. La population du Sud-Kivu veut le changement, celle de Bukavu aussi .
Nous voulons faire comprendre à la population du Sud-Kivu qu’elle doit voter utile, voter le changement, le progrès et le développement. » a martelé Matata Ponyo.

Signalons que Matata Ponyo est l’un de quatuor de l’opposition congolaise actuelle. 
Ce ténor de l’opposition compte présenter sa candidature à la prochaine élection présidentielle prévue pour décembre 2023 par le calendrier de la commission électorale Nationale indépendante « CENI ».

Benjamin Marhegeko

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