Connu comme un des fervents membres de l’alliance des forces démocratiques congolaises (AFDC)de Bahati Lukwebo, le Gouverneur du Sud-Kivu vient de tourner le dos à son ancienne formation politique.
Il l’a fait connaître ce dimanche 30 octobre au cours d’une cérémonie d’adhésion intervenue dans la ville de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu.
Lors de cette adhésion, celui qui a été porté par Lukwebo à la tête de la province du Sud-Kivu en 2018 a indiqué vouloir accompagner le chef de l’état à travers sa désormais formation politique.
Dans son discours, Théo Ngwabidje a indiqué que son adhésion à l’UDPS est un « come-back » car a-t-il affirmé, « ce parti nous le portons depuis notre jeune âge ».
Au Sud-Kivu, plusieurs analystes politiques trouvent dans cette adhésion, une stratégie pour le Gouverneur Théo Ngwabidje de se sauver du pétrin politique qui le guette ce dernier temps.
En effet, Théo Ngwabidje aurait été lâché par son ancien mentor politique Lukwebo, pour ses multiples scandales de détournement et pour sa mauvaise gestion du Sud-Kivu.
Une motion de défiance est d’ailleurs en gestation à l’assemblée provinciale, pour tenter de déchoir celui qu’on appelle « tonton millionnaire » pour signifier lea millions de dollars qu’il aurait détourné depuis qu’il est arrivé à la tête de l’exécutif provincial.
N’ayant plus un allié dans la scène politique en province, c’est ainsi qu’il a donc préféré se rallier au parti présidentiel.
Une adhésion controversée
Au sein de L’UDPS, c’est une controverse. Plusieurs cadres de ce parti présidentiel ne trouvent pas en Théo Ngwabidje un bienvenu. Certains ont d’ailleurs boycotté la cérémonie d’adhésion de celui-ci.
Néanmoins, la cérémonie s’est déroulée sans un incident et l’homme de Nyamoma est désormais cadre de l’UDPS.
Je ne sais pas pourquoi les gens spéculent sur l’adhésion du Gouverneur Théo Ngwabije Kasi au côté du parti au pouvoir. Je pense que son Excellence Monsieur le Gouverneur du Sud-Kivu a fait un choix délibéré et très responsable. Il connaît ce qu’il fait, il n’est pas bébé politique comme les pensent beaucoup d’hommes politiques en mal de positionnement positionnement qui ne sont là que pour déstabiliser les institutions provinciales pourtant bien assises aujourd’hui.
Jacques BUJIRIRI